Coup d’œil dans les coulisses de l’hôpital de jour chirurgical du CH Glorieux
Ann Bauters est infirmière en chef à l’Hôpital de jour Chirurgical du CH Glorieux à Renaix. Elle a commencé sa carrière au CH Glorieux, il y a 30 ans. Elle s’est consacrée à la médecine interne pendant une dizaine d’années. Après un bref passage à l’unité des Soins Intensifs et en salle de réveil, elle a choisi de relever un nouveau défi à l’Hôpital de jour Chirurgical. Elle a évolué au sein de son équipe pour finalement accéder au poste d’infirmière en chef, qu’elle occupe aujourd’hui depuis 14 ans à l’Hôpital de jour Chirurgical. Cette femme enthousiaste et motivée a connu un beau parcours. Elle nous présente son service et nous parle de la collaboration entre le CH Glorieux et le CH Sint-Elisabeth.
Ann : « L’Hôpital de jour Chirurgical du CH Glorieux dispose de trente lits pour toutes les disciplines chirurgicales et des patients de tous âges. Les quatre salles de soins sont destinées aux interventions mineures sous anesthésie locale. »
« Les salles de soins sont destinées à plusieurs disciplines : Clinique de la Douleur, Urologie, OMF (Chirurgie Oro-Maxillo-Faciale) et Chirurgie Plastique. Nous espérons pouvoir collaborer avec d’autres disciplines à l’avenir. Tout un programme ! Il y a de plus en plus à faire, si bien que les effectifs de l’hôpital de jour chirurgical ont doublé en quelques années. Tout s’enchaîne. »
« Cette équipe se compose de 12,5 équivalents temps plein. Tous les infirmiers de l’équipe se consacrent à l’Hôpital de jour Chirurgical. Ils ont suivi une formation pour pouvoir apporter leur aide en salle de soins lors des examens ou des interventions sous anesthésie locale. La garantie d’un travail varié et stimulant. »
Échange entre le CH Glorieux et le CH Sint-Elisabeth sous la bannière de REZO
L’accent est actuellement mis sur l’harmonisation du fonctionnement des deux hôpitaux REZO, explique Ann. « Il n’est pas toujours possible de fonctionner de la même manière, tout dépend de l’infrastructure, de l’organisation, du planning… Je suis régulièrement en contact avec l’infirmier en chef de l’Hôpital de jour Chirurgical du CH Sint-Elisabeth à Zottegem. Les collègues apprennent les uns des autres, nous échangeons des idées et voyons ce que nous pouvons en faire dans notre propre environnement de travail. »
Arrivée de stomatologues à Renaix
Dans le cadre de sa fonction, Ann Bauters a suivi plusieurs formations avec ses collègues du CH Sint-Elisabeth de Zottegem, notamment une consacrée au nouveau système d’horaire prévu par la nouvelle CCT. « Nous prenons nous-mêmes l’initiative de contacter nos collègues du CH Sint-Elisabeth de Zottegem, par exemple pour l’enquête flamande sur les patients des hôpitaux de jour », explique Ann. « Nous leur demandons comment ils s’y prennent pour obtenir un taux de réponse encore plus élevé. Nous apprenons beaucoup les uns des autres. »
Dans la pratique, on remarque surtout une collaboration entre les chirurgiens, par exemple dans le domaine de la chirurgie robotique : un chirurgien en aide un autre en cours d’intervention. Beaucoup de choses changent très vite et la mise
en œuvre est synchronisée entre les deux hôpitaux REZO. Les “meilleures pratiques” du CH Sint-Elisabeth sont intégrées au CH Glorieux et inversement.
Réseau hospitalier E17 : une même vision des soins
Le CH Glorieux et le CH Sint-Elisabeth font partie du réseau hospitalier E17. Les hôpitaux de ce réseau collaborent depuis longtemps, sur la base d’une vision commune des soins. Dans ce cadre, Ann et d’autres infirmiers en chef ont visité les hôpitaux de jour chirurgicaux de l’ensemble du réseau E17, notamment celui du CH Sint-Elisabeth de Zottegem. Ann : « Chaque hôpital de jour est différent. Ce constat est à lui seul une mine d’informations. L’Hôpital de jour Chirurgical du CH Glorieux rassemble toutes les disciplines chirurgicales, tandis que d’autres Hôpitaux de jour Chirurgicaux se concentrent très spécifiquement sur certaines disciplines. »
Des aides-soignants pour renforcer le CH Glorieux
« Nous travaillons désormais avec des aides-soignants, comme au CH Sint-Elisabeth à Zottegem », explique Ann. Nous avons récemment publié une offre d’emploi pour un poste d’aide-soignant. Ce nouveau collègue entrera en fonction en janvier et nous sera d’une aide précieuse. L’aide-soignant sera chargé de toutes sortes de tâches : conduire les patients dans leur chambre, les conduire en salle d’opération et les ramener, préparer le matériel nécessaire, réapprovisionner les chariots de soins, apporter les repas et les boissons aux patients, etc. Autant de tâches qui prennent du temps aux infirmiers. Nous attendons l’arrivée de notre nouveau collègue avec impatience, car le temps gagné nous permettra d’accorder davantage d’attention aux patients. »
Nouveau bâtiment = collaboration plus efficace
L’infirmière en chef Ann est également fière d’annoncer une grande nouvelle : « Nous attendons avec impatience la construction du nouveau bâtiment du CH Glorieux à Renaix. Notre équipe sera parmi les premières à travailler dans la nouvelle aile. L’organisation du travail y sera encore plus structurée et efficace, l’objectif étant de prodiguer des soins optimaux à un maximum de patients dans un laps de temps très court. »
« Il y a, en effet, une forte rotation des patients chez nous. Les plans du nouveau bâtiment sont presque prêts. Toute l’équipe a eu voix au chapitre pour optimiser l’aménagement du nouveau bâtiment. »
Une journée, une discipline
« Nous appliquons le système de la référence infirmière », poursuit Ann avec enthousiasme. « Chaque infirmier est responsable des patients d’une discipline donnée, par exemple l’Orthopédie, pendant toute la journée. L’infirmier suit ces patients pendant toute une journée, il les prépare, les amène au bloc opératoire, vient les rechercher, assure les soins postopératoires et accompagne le médecin pendant sa tournée. »
« Ce système de référence infirmière présente des avantages pour les infirmiers et les patients. Il permet d’instaurer une relation de confiance entre les deux, gage d’une ambiance familiale au sein du service. L’infirmier est au courant de tout ce qui se passe pendant l’hospitalisation. Ce système lui garantit, en outre, de la variété, comme la même discipline ne lui est pas attribuée tous les jours. »
« Les patients admis au CH Glorieux de Renaix sur recommandation des médecins généralistes se rendent d’abord auprès d’un infirmier de préadmission, qui effectue les examens préalables nécessaires : prise de la tension, prise de sang, électrocardiogramme… Rien n’empêche bien sûr le médecin généraliste d’effectuer ces actes lui-même au préalable. Nous disposons donc déjà, le jour de l’opération, des examens préparatoires et des principales informations sur les médicaments. Je me mêle toujours à mon équipe, afin de pouvoir intervenir immédiatement si nécessaire. Nous organisons aussi des concertations périodiques et nous entretenons une bonne relation avec le responsable des soins et le médecin responsable. »
« Il y a constamment des défis à relever dans l’Hôpital de jour Chirurgical du CH Glorieux. On ne sait pas toujours ce qui nous attend en début de journée, mais c’est justement ce qui rend le travail passionnant. L’Hôpital de jour Chirurgical peut compter sur une équipe soudée ; nous nous aidons et nous nous soutenons mutuellement en cas de besoin. Il règne une ambiance familiale et chaleureuse au sein du service, et nous avons énormément de respect les uns pour les autres. Quand nous faisons face à des difficultés ou à des situations stressantes, nous cherchons immédiatement des solutions que nous mettons en place ensemble et tout le monde en tire des enseignements. Nous avons hâte de poursuivre la collaboration avec le CH Sint-Elisabeth et nous nous réjouissons de l’échange de connaissances au sein des hôpitaux REZO. De quoi continuer à nous développer ensemble ! »
