Travailler à REZO

Les médecins des hôpitaux REZO participent à la journée nationale de grève du 7 juillet
02.07.2025 REZO

Les médecins des hôpitaux REZO participent à la journée nationale de grève du 7 juillet

Renaix/ Zottegem, 3 juli 2025 – le 3 juillet 2025 – Le lundi 7 juillet, une majorité des médecins des hôpitaux REZO, CH Glorieux et CH Sint-Elisabeth Zottegem, prendront part à la grève nationale annoncée dans le secteur médical. Concrètement, cela signifie que de nombreuses consultations planifiées et interventions non urgentes seront reportées à une date ultérieure. Les patients concernés seront personnellement informés du report de leur rendez-vous. 

Les soins urgents et les traitements chroniques essentiels, tels que la chimiothérapie et l’hémodialyse, seront assurés comme prévu. Les différentes disciplines médicales organiseront une garde pour répondre aux urgences. Ce jour-là, les médecins ne seront pas joignables par téléphone pour les questions non urgentes et les services administratifs fonctionneront au strict minimum.  

Les services des urgences resteront ouverts comme d’habitude. Cependant, en raison du service de garde mis en place dans la plupart des autres services, des temps d’attente prolongés sont à prévoir aux urgences. Il est donc fortement déconseillé de se rendre aux urgences pour des problèmes non urgents. 

Nous nous excusons d’avance pour les désagréments que cette journée d’action pourrait occasionner. 

Pourquoi cette grève ? 

Les médecins des hôpitaux ZORG souhaitent adresser un signal fort au ministre Vandenbroucke. Ils demandent que les réformes dans le secteur des soins de santé se fassent en concertation avec le terrain, dans le respect des patients et des prestataires de soins, et non pas de manière imposée, dans une logique idéologique descendante. 

Tout le monde s’accorde à dire que des réformes sont nécessaires. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. 

Nous ne pouvons pas souscrire à une réforme qui mènerait à : 

  • une réduction de l’offre de soins et une limitation du libre choix pour le patient
  • l’impossibilité d’innover et de se renouveler
  • des listes d’attente interminables
  • l’abandon du modèle de concertation avec toutes les parties prenantes
  • une réforme fragmentée, sans logique ni cohérence dans la mise en œuvre
  • une stigmatisation continue d’un corps de métier entier, sapant la confiance du public envers les médecins, uniquement pour des raisons électoralistes. 

C’est donc une action menée aussi – et surtout – dans l’intérêt du patient. 

Le fait que ce soient principalement des médecins conventionnés – pour qui la question des suppléments ne se pose pas – qui se mobilisent le 7 juillet, montre clairement que cette action dépasse largement les considérations financières.